CORRIGÉS DE DISSERTATION
Ces sujets de type seconde portent sur des problématiques générales des objets d'étude. Ces notions permettront d'aborder sereinement l'étude des œuvres en classe de première.
Pour bien préparer le baccalauréat, il est recommandé de commander et de faire le cours intitulé Réviser la 2de Français pour la 1re.
SUR LA POÉSIE :
Sujet : Le poète doit-il s'engager ?
On adopte un plan dialectique.
I. Le poète s'engage
A. La poésie : une arme
ex : liberté, Paul Eluard
B. Utilisation de genres variés (la
fable par exemple,) ou de registres très divers (pathétique, satirique,
polémique dans les Châtiments de V. Hugo).
II. Mais il reste un artiste avant tout
A. L'écriture poétique, une écriture
particulière. C'est ce qui donne la force à l'engagement. Durant le Seconde
Guerre Mondiale, on assiste à un retour à une tradition esthétique que le
symbolisme et le surréalisme avaient semblé dépasser : réapparaissent
alors les règles classiques de versification, ainsi que des thèmes puisés dans
les grands moments de l'histoire de France.
B. Le poète peut refuser
l'engagement et prôner l'art pour l'art : l'art n'a d'autre but que
lui-même, que la beauté, il ne saurait servir une cause, être utile à quelque
chose. C'est le mouvement parnassien de Heredia et Gautier.
Sujet : Montrer en quoi la poésie est un
genre propice à exprimer l'évasion.
On adopte un plan thématique.
I. Evasion hors du quotidien
A. Etre poète, c'est jeter un regard neuf sur les
choses. Ex. Francis Ponge dans le Parti pris des choses qui
fait un poème sur le pain. Il voit les Alpes dans la croute du pain !
B. Une évasion liée à une
utilisation particulière de la langue (vers ou prose poétique) : jeu sur
les sonorités et les rythmes.
II. Conséquence, évasion vers un monde intérieur
A. La poésie se prête bien à
l'expression des sentiments personnels (le lyrisme) car son langage particulier
est expressif. Les effets poétiques cités plus haut soulignent les émotions.
Ex. : les Contemplations de V. Hugo
B. Evasion vers un monde mystérieux
et onirique
Les correspondances de Baudelaire,
« Les parfums, les couleurs et les sons se répondent »
Analysez le mouvement symboliste et le surréalisme qui fait de la métaphore un
« stupéfiant » : la métaphore rapproche des réalités
différentes, c'est une figure de style très créative. Le mot Poésie veut
dire création.
SUR LE THÉATRE
Sujet : « Il est des pièces de
théâtre qui ne sont pas à représenter mais à lire ». Commentez.
On adopte un plan dialectique.
I. Importance de la lecture.
A. Lire permet de goûter
tranquillement chez soi la beauté du texte. Ex : la beauté du vers
racinien ou les hardiesses de l'alexandrin romantique dans Hernani.
Avec le livre, on peut revenir en arrière, relire un passage.
B. Certaines pièces ont été écrites
exprès pour la lecture (documentez- vous sur « le spectacle dans un
fauteuil » de Musset. Autre exemple Cromwell de Hugo
est injouable car il y a beaucoup trop de personnages. L'intérêt de ce genre de
texte est la forme dialoguée très vivante et les spécificités du genre théâtral
qui demeurent à la lecture (coup de théâtre, quiproquo, etc.)
II. Mais intérêt de la représentation
A. Le texte théâtral est fait pour
la scène. (Par exemple, l'aparté se comprend mieux quand il est joué ;
cela est vrai de tous les jeux de scène). Le comédien par son jeu et le ton
adopté fait mieux comprendre le sens de la pièce.
B. La mise en scène est toujours
intéressante car :
- elle suppose des choix
(distribution, décor, costumes, ...)
- elle est donc une lecture
particulière de la pièce, une interprétation. Il est intéressant d'aller voir
la même pièce de théâtre dans des mises en scène différente. Par exemple, pour monter Phèdre de
Jean Racine, le metteur en scène peut choisir de costumer Phèdre d'une certaine
manière, ce qui changera totalement la perspective de la pièce : Phèdre habillée en costume grec (un drapé)
met la pièce sous le signe de l'Antiquité et le tragique est alors lié à la
fatalité des dieux. Phèdre habillée en costume du XVIIe renvoie à
l'actualité contemporaine au temps de l'écriture et le tragique est alors lié
au jansénisme. Phèdre habillée en costume actuel (jean et pull) montre l'actualité
de la pièce : le tragique est lié à l'amour, sentiment qui domine Phèdre.
Sujet : Le texte théâtral est-il suffisant pour monter un spectacle ?
On adopte un plan dialectique. Le même que précédemment.
I. Importance du texte
Voir ci-dessus
Autre idée : les didascalies
qui par définition ne sont pas jouées sur scène peuvent être amusantes à la
lecture : regardez la première page de La cantatrice chauve de
Ionesco)
II. Mais qui n'est pas suffisant
Expliquer le rôle de la mise en
scène.
À noter qu'il existe des spectacles
théâtraux qui se passent de textes (cf la commedia dell'arte au XVIIe qui
improvise sur un canevas)
Sujet : La comédie sert-elle seulement à faire rire ?
Plan thématique
I. La comédie sert à faire rire
A. La devise de la comédie classique
(c'est-à-dire du XVIIe) est de « plaire et de toucher »
donc une comédie réussie est une comédie où le spectateur aura trouvé du
plaisir. C'est pourquoi Molière a beaucoup de succès, y compris auprès du roi,
au même moment où la tragédie avec Corneille et Racine est à son apogée.
B. La comédie varie les sources et
la nature du comique. Les procédés sont multiples (comique de caractère,
de gestes, de mots, de situation : analysez un ou deux exemples). Pensez à
varier les auteurs, ne citez pas que Molière.
II. Pour mieux instruire
A. Au XVIIe, la grande
comédie s'éloigne de la farce et de la commedia dell'arte et propose une
réflexion profonde. Les caractères sont finement construits et les situations
portent à la réflexion. (Exemple avec Don Juan, personnage complexe
qui est un séducteur mais aussi un libertin matérialiste. La grande comédie est
parfois écrite en alexandrins : le style noble souligne la hauteur de la
réflexion (Le Misanthrope, Tartuffe)
B. La comédie peut aborder des
sujets très divers, critique morale ou sociale. Cf. le rapport maîtres et
valets au XVIIIe avec Marivaux et L'île des esclaves ou Le
jeu de l'amour et du hasard.
III. Le comique peut aussi servir à inquiéter
Dans le théâtre
de l'absurde, le comique est absurde (Par exemple, les personnages parlent pour
ne rien dire). Cf. La Cantatrice chauvede Ionesco. Ce comique, décalé, pose une
réflexion sur le langage et sur l'impossible communication entre les hommes.
Je vous laisse terminer. Mieux
vaut 2 bonnes parties que 3 parties mal construites.
Dans toute dissertation littéraire,
veillez à varier les siècles, les auteurs.
Sujet : Après avoir expliqué ce qu'est le tragique, vous direz en quoi le
dialogue de théâtre est particulièrement propre à mettre en œuvre ce registre.
On adopte le plan thématique suggéré par le sujet.
I. Définitions du tragique (registre)
A. Le tragique est la fatalité
voulue par les dieux (cf Phèdre de Racine)
B. Le tragique est la cruelle destinée
de l'homme obligé de faire des choix difficiles voire impossibles (cf le
dilemme dans Le Cid de corneille par exemple)
C. Le tragique est tout simplement
la bêtise humaine cause de désastres (cf. la fin de La guerre de Troie
n'aura pas lieu de Giraudoux : contrairement aux mythes, la
guerre est finalement déclarée, non pas à cause des dieux, mais à cause d'un
soldat borné et excité.)
II. Le tragique au théâtre (le genre de la tragédie)
A. Enfermement
dans un lieu et un temps (règle des trois unités chez les Classiques au XVIIe :
on se concentre uniquement sur une action, la crise tragique, pendant une
journée, le jour de la crise tragique, dans un seul lieu qui voit se confronter
les protagonistes.)
B. Intensité du tragique au théâtre
Le théâtre est le lieu de l'action
vécue : les comédiens par leur jeu, vivent et font ressortir les
émotions. La forme dialoguée du texte confère à la tragédie une grande vie. Le
tragique peut être renforcé par les costumes, les jeux de lumières, etc.
Sujet : Pensez-vous que l'on puisse traiter de sujets graves et sérieux sur le mode humoristique ?
On adopte un plan dialectique.
I. Oui, l'humour rend réceptif
A. La fantaisie de l'argumentation
permet de « plaire et de toucher », comme disent les
Classiques au XVIIe. Ainsi La Fontaine, avec ses personnifications
dans les Fables, écrira : « Je me sers d'animaux pour
instruire les hommes ».
B. L'humour omniprésent dans les
comédies est plaisant (comique de caractère, de gestes, de mots, de situation).
Il a aussi une portée morale (par exemple, critique de l'avarice dans L'Avare de
Molière dont la devise est « castigat ridendo mores », ce
qui se traduit par « corriger les mœurs par le rire »).
II. Oui, l'humour peut se révéler une arme efficace.
A. Le conte philosophique est un
genre littéraire qui conjugue la fantaisie, l'humour, les exagérations et qui
utilisent ces éléments pour mieux faire passer une critique politique, sociale
et religieuse. L'humour quand il se fait ironie est un registre qui relève du
comique et qui a une portée argumentative. Chez Voltaire, l'ironie fait sourire
et en même temps, cette ironie est féroce et fait réfléchir (cf. chapitre 3 de Candide,
« la boucherie héroïque »).
B. L'humour peut faire réfléchir.
Dans le théâtre de l'absurde, le comique est absurde. (Par exemple, les
personnages parlent pour ne rien dire cf. La Cantatrice chauve de
Ionesco). Ce comique, décalé, pose une réflexion sur le langage et l'impossible
communication entre les hommes.
Remarque : quand j'ai trop de choses à dire dans une partie, je divise ma
partie en deux. Ici, la partie correspondant au « oui » mobilise
deux parties.
III. Pour certains sujets graves, l'humour n'est pas le meilleur outil
A. L'humour peut choquer :
peut-on rire de la souffrance ? Importance du respect, pb. de l'humour
douteux, cf. les humoristes qui plaisantent sur les handicapés, sur des groupes
raciaux, etc.
B. L'humour est parfois facile et
masque une pensée pauvre. On se moque et on ridiculise facilement. Hugo utilise
souvent ce genre d'humour dans les Châtiments en prenant à
parti Napoléon III et en utilisant des arguments ad hominem. Or si
l'on veut se faire une idée du bilan du Second Empire, il faut mieux lire un
essai historique.
Sujet : Les textes littéraires et
les formes d'argumentation souvent complexes qu'ils proposent vous
paraissent-ils être un moyen efficace de convaincre et persuader ?
On adopte un plan dialectique.
I. Oui : efficacité pour convaincre (rôle de la raison)
A. La littérature est un dialogue
avec les plus grands esprits. La postérité élimine les auteurs médiocres et ne
conservent que les grands esprits. Lire un livre, c'est rentrer dans la pensée
d'un auteur, c'est en quelque sorte, converser avec lui. Le témoignage d'un
auteur comme Primo Lévi dans Si c'est un homme acquiert une
force argumentative car il est littéraire, c'est-à-dire construit et
réfléchi ; ce n'est pas simplement une tranche de vie, si touchante soit-elle.
B. La littérature permet un exposé
développé des idées ; on peut aller au fond des choses, c'est le cas avec
le genre de l'essai. On pense ici à Montaigne qui propose, dans les Essais,
une réflexion enrichie au fil des éditions. Le livre quand il est de valeur ne
se démode pas. À l'inverse, les médias qui vivent de l'actualité,
c'est-à-dire dans l'instant, proposent une réflexion partielle et souvent assez
superficielle.
II. Oui : efficacité pour persuader (rôle de la sensibilité)
A. La littérature propose des formes
d'argumentations complexes c'est-à-dire indirectes : la fable, le conte
philosophique. Le conte philosophique est un genre littéraire qui conjugue la
fantaisie, l'humour, les exagérations et qui utilisent ces éléments pour mieux
faire passer une critique politique, sociale et religieuse (analyser un
exemple de conte philosophique).
B. La poésie avec ses rythmes et sa
musicalité peut aussi être une arme efficace pour convaincre. Beaucoup de
poètes revendiquent une mission plus haute que le jeu avec le langage :
une mission morale (la fable, La Fontaine), une mission politique (la poésie
satirique desChâtiments de Hugo), une mission prophétique (ex. :
concept romantique du poète-mage-guide). De même pour le théâtre.
III. Les limites
A. la difficulté du texte littéraire
Pour être convaincant, le texte
littéraire doit-être compris. Or, il est souvent difficile. Par exemple, le
registre ironique, figure de décalage, suppose une interprétation de la part du
lecteur. Tout le monde ne rit pas spontanément en lisant Voltaire. Lire
s'apprend. Rousseau par exemple critique l'enseignement des fables de la
Fontaine aux enfants. Ceux-ci ne comprendraient pas correctement la morale.
C'est pourquoi, la publicité, les
médias semblent plus efficaces car ils martèlent de slogans ou des idées
simples et consensuelles.
B. Le problème est donc celui de la
réception d'une œuvre littéraire. Le lecteur doit connaître le contexte de
l'œuvre littéraire pour bien comprendre la portée et le sens du livre.
Lire Candide sans connaître Leibnitz ou lire Phèdre sans
connaître Jansénius réduit considérablement la portée de l'œuvre.
SUR LE ROMAN
Sujet : le héros de roman peut-il être médiocre ?
I. Le héros de roman est un personnage héroïque
A. Le héros épique
Le roman naît au Moyen-âge. Le
personnage est un héros qui accomplit des exploits. On pense aux chevaliers de
la Table Ronde (Chrétien de Troyes, Yvain ou le chevalier au lion).
B. Le roman divertit ; il suscite
l'évasion. Le personnage de roman est quelqu'un hors du commun qui suscite
l'intérêt, qu'on admire. D'où la vogue du roman sentimental que dévore Emma
Bovary (Cf Madame Bovary de Flaubert) du roman d'aventures
(Alexandre Dumas, Le comte de Monte-Christo), du roman policier
(Georges Simenon et le Commissaire Maigret, Maurice Leblanc
et Arsène Lupin), du roman de science fiction (Isaac Azimov, Pierre
Boulle et La planète des singes), du roman exotique avec un
aventurier (Pierre Loti), du roman historique (Henrik Sienkiewicz, Quo
Vadis). À chaque fois est mis en scène un personnage qui présente
d'éminentes qualités physiques et morales.
II. Le héros peut être médiocre
A. Au Moyen-âge, on appelle "roman",
un texte en vers ou en prose écrit en langue romane. Ce sont des écrits
plaisants par opposition aux ouvrages sérieux composés en langue latine. Ce
genre n'est pas codifié comme a pu l'être au XVIIe la tragédie
qui ne doit présenter que des personnages nobles. Dans le roman, le personnage
peut être médiocre c'est-à-dire moyen au sens étymologique, sans qualités
particulières. Il pourra ressembler au lecteur. D'où le procédé de
l'identification du lecteur. C'est la première fonction du roman, la plus
importante. Exemple, au XIXe, le personnage est souvent jeune et
inexpérimenté et il évolue au cours du roman en apprenant les choses de la vie
d'où le nom de roman d'apprentissage. Souvent individualiste, le héros est
avide de réussite et de liberté. On pense à Eugène de Rastignac dans Le
Père Goriot de Balzac. Rastignac quitte sa province pour réussir à
Paris. Cet itinéraire est celui de beaucoup de jeunes à l'époque, même si tous
ne réussissent pas dans la Capitale.
B. L'antihéros. C'est un personnage
principal qui présente un comportement opposé au héros. Exemples : on trouve
des antihéros chez Zola qui applique à ses romans la théorie de l'hérédité
venant d'être découverte : ses personnages sont soumis au déterminisme et
n'arrivent pas à sortir de l'alcoolisme notamment. Autre
exemple : Don Quichotte, dans le roman espagnol du XVIIe de
Cervantès, se bat conte des moulins à vent (registre comique).
C. La disparition du personnage dans
le Nouveau Roman
L'expression le "Nouveau
roman" désigne un mouvement littéraire des années 1950. Dans le
Nouveau Roman, une lettre ou un numéro peuvent servir à désigner le personnage
qui n'a plus de caractère, de psychologie. Le roman devient une
"recherche" à laquelle doit participer le lecteur.
Sujet : le roman copie-t-il le réel ?
I. oui
A. Quelques citations extraites de
la brochure Vers la 1re 7 chapitres :« Le
romancier est fait d'un observateur et d'un expérimentateur ».
Zola Le roman expérimental. « Le roman est un miroir qui se
promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l'azur des cieux,
tantôt la fange des bourbiers de la route » Stendhal Le Rouge
et le Noir.
Le romancier restitue le réel et
analyse la société : dans la Comédie humaine, Balzac
entreprend la peinture de son époque, et veut "faire concurrence à
l'état-civil" en créant 3 à 4 000 personnages dans une centaine de romans.
Il peint des types représentatifs dans leur milieu (d'où l'importance des
descriptions).
Zola dans l'essai le Roman
expérimental va encore plus loin : pour lui l'écriture romanesque est
une science proche de la sociologie. Zola prépare chaque roman par une enquête
sur le terrain.
B. Le roman engagé
Le roman est un texte de type
narratif (il raconte une histoire) qui peut être en même temps de type
argumentatif (il défend une thèse). Exemples :
- le roman critique le société de
son époque (Rabelais derrière le comique et le merveilleux propose un
enseignement humaniste ; Hugo dénonce l'injustice et la misère dans Les
Misérables)
- portée politique (George Orwell,
écrivain anglais du XXe siècle critique la société totalitaire
dans 1984) ; Ce roman est un roman de science fiction, donc il
ne copie pas le réel a priori. Mais en fait il s'agit de la
description du communisme totalitariste soviétique.
Il y a donc bien un lien du roman
avec la société ou les préoccupations contemporaines de l'auteur.
II. non
A. Faire vrai consiste à donner
l'illusion complète du vrai. « J'en conclus que les réalistes de talent
devraient s'appeler plutôt des illusionnistes » Maupassant, Préface
de Pierre et Jean. Il faut inventer, créer, c'est-à-dire mentir.
« L'art du roman est de savoir mentir ». Aragon, J'abats
mon jeu. Exemple : les romans champêtres de George Sand (La
petite Fadette), au-delà de la description réaliste du Berry, propose une
vision idéaliste de la campagne et de l'amour.
B. Le roman divertit ; il suscite
l'évasion. Le personnage de roman est quelqu'un hors du commun qui suscite
l'intérêt, qu'on admire. D'où la vogue du roman sentimental que dévore Emma
Bovary (Cf Madame Bovary de Flaubert), du roman d'aventures
(Alexandre Dumas, Le comte de Monte-Christo), du roman policier
(Georges Simenon et le Commissaire Maigret, Maurice Leblanc
et Arsène Lupin), du roman de science fiction (Isaac Azimov, Pierre
Boulle et La planète des singes), du roman exotique avec un
aventurier (Pierre Loti), du roman historique (Henrik Sienkiewicz, Quo
Vadis). À chaque fois est mis en scène un personnage qui présente
d'éminentes qualités physiques et morales. On est loin de la réalité.
Vous trouverez de nombreuses citations sur le roman dans le cours : Réviser la 2de français